Est appelé familièrement "monastère" l'ancien bâtiment de vie des moines qui leur servait de dortoir et de réfectoire. Depuis sa reconstruction, il sert de refuge aux randonneurs.
Dans les années 50, son toit s'était écroulé. Une partie des murs restait encore debout.
Le monastère en 1952
Avant de reconstruire, il faut retirer tous les gravats jonchant le sol, en utilisant des couffins pour le transport !
1960 le monastère est nettoyé, les soupiraux des caves sont bouchés
En 1965, nous pouvons enfin entamer la reconstruction du "monastère". Les travaux commencent par la réfection des murs de façade.
1965, réfection du mur pignon nord
Idem, vue plongeante
Après la rénovation des murs, la voûte du bâtiment est remontée en brique :
En 1966, une fenêtre est percée sur le pignon sud.
Henri Imoucha au premier plan
En 1968, se poursuivent des travaux de finition sur les pignons nord et sud.
En 1968, c'est la mise hors d'eau du "monastère", célébrée par l'équipe des bénévoles des Amis de Sainte-Victoire. Depuis 1959, la zone devant le local Elzéar était comblée, recouvrant les restes de la chapelle Venture.
1967, on voit la voûte en brique recouvrant le monastère.
1970, on voit encore nettement les réfections de l'acrotère et les soupiraux rebouchés
En 1970, derrière le "monastère" le cloître est déblayé et sa toiture est recouverte en tôle.
Des fenêtres sont remises en place pour retrouver l'aspect originel. Une grande cheminée, des bat-flancs et des étagères sont installés.
1968, vue intérieure
Avec l'opération "Triangle" en 1993, c'est au tour de la toiture du "monastère" à être complètement refaite.
Le "monastère" est donc transformé en refuge ouvert gratuitement au public toute l'année.
C'est le seul endroit, avec le refuge Baudino, où l'on puisse faire du feu sur le massif.
Petit rappel, la façade de ce monastère fut classée Monument historique en 1978.